Anxiété : traitements, solutions, symptômes, causes
L’anxiété est protéiforme, elle peut être définie comme continue, tenace, irrationnelle ou ponctuelle. L’anxiété fait référence à la forte propension à anticiper et à amplifier les difficultés, parfois à en créer de toute pièce ou à forcer le trait de problèmes mineurs. L’état anxieux est un mécanisme plus latent que le stress. Il est ancré dans l’appréhension des événements futurs. Lavilab distille des conseils et astuces, des traitements sur ce sujet.
Les différents troubles anxieux
Trouble anxieux généralisé
Quand ce trouble nous poursuit à chaque instant de la journée, à chaque difficulté rencontrée : on parle alors d’anxiété généralisée. Cette angoisse incontrôlable empoisonne notre existence et nous pousse à nous ériger des barrières, à nous fermer des portes. La plupart du temps, cette inquiétude est nourrie et cultivée par nos responsabilités professionnelles, ou bien des considérations banales relatives aux tâches domestiques (réparations, prises de rendez-vous…).
Anxiété : les troubles phobiques
L’objet de l’anxiété peut se porter sur une situation ou sur certains contextes qui lorsqu’ils adviennent vont provoquer des symptômes intenses. Ces troubles répondent au qualificatif de troubles phobiques. La phobie prend une forme alarmante quand elle contraint la personne qui en est victime à restreindre ses activités conduisant à une forme de repli. Ce trouble anxieux désigne des peurs irraisonnées, disproportionnées et persistantes dans la confrontation à situations (foule, solitude, transport en commun, ascenseur) ou des objets (araignées, insectes, ciseaux).
Les troubles paniques
Parfois, l’anxiété est concentrée sur un laps de temps court (une poignée de minutes). Sans signe avant coureur, elle apparait brutalement et génère des symptômes qui ressemblent à s’y méprendre à une crise cardiaque, pulmonaire ou neurologique. La personne foudroyée par cette forme d’anxiété a l’impression de perdre connaissance. On parle alors de troubles paniques, aussi nommés attaque de panique ou crise d’angoisse. Ces crises d’anxiété relativement spectaculaire peuvent s’accompagner d’une sensation d’agonie ou de catastrophe imminente avec l’impression de suffoquer, de sentir son corps défaillir.
Le trouble anxieux de l’agoraphobie
L’agoraphobie est un trouble anxieux se caractérisant par la peur insensée et profonde des espaces publics. Cette anxiété se manifeste dans des espaces ouverts ou dans des lieux grouillant de monde, bondés (transports en commun, lieux clos, file d’attente…). Les individus affectés par ce trouble atteintes mettent en place des stratégie d’évitement, se retranchent chez eux. Quand la sortie est inévitable, ces personnes ont besoin de déambuler avec un accompagnateur qui leur sert de béquille. Dans les cas où elles se retrouvent seules dans l’impossibilité de se dérober, elles peuvent subir une crise d’anxiété et se retrouver prostrées, en larmes.
L’anxiété sociale
L’anxiété sociale est intimement liée à la crainte d’un malaise, d’une gêne, d’une humiliation, de l’exclusion ou du mépris lors des interactions sociales. Les personnes sont anxieuses à l’idée de prendre la parole, de se confronter au regard de l’autre, de manger en public, de faire de nouvelles connaissance, de se retrouver en compagnie d’inconnus… De plus, elles ont généralement une peur bleue de rougir, de bégayer, de perdre littéralement tous leurs moyens, de ne plus trouver leurs mots. Elles craignent également de ne pas réussir à meubler la conversation.
L’anxiété de séparation
Les personnes touchées par l’anxiété de séparation angoissent à l’idée d’être séparées de la ou des personnes avec lesquelles elles entretiennent une forte proximité et complicité. Elles redoutent constamment de les perdre, de prendre de la distance. Elles refusent souvent de sortir, de s’adonner à des activités seules sans cette personne. Ce trouble est associé à des symptômes physiques de détresse qui se manifestent souvent au cours de l’enfance. Toutefois, ils peuvent subsister en grandissant et parfois traduire une dépendance affective.
Quels sont les symptômes de l’anxiété ?
L’anxiété est immédiatement identifiable par une sensation diffuse d’inquiétude qui présente de nombreux désagréments pouvant handicaper le quotidien. La personne anxieuse voit son énergie se tarir, elle se sent irascible, éprouve des difficultés à se concentrer et se sent spectatrice comme si la situation lui échappait. Aux symptômes psychologiques viennent s’adjoindre des symptômes physiques souvent rudes : palpitations, muscles tendus, sensation de manquer d’air, d’obstruction respiratoire, sueurs, bouffées de chaleur, frissons, gorge ou estomac noués.
Les symptômes psychologiques
La personne est terrassée par la peur, rongée par l’angoisse face aux évènements qui jalonnent sa vie. Elle échafaude des scénarios aux dénouements tragiques, des tragédies grecques, des épilogues sombres sans happy end. Les anxieux se sentent alors voués à des destins funestes, comme si les situations positives devaient inéluctablement dégénérer et à se terminer en bérézina. Dans leur esprit, une catastrophe viendra toujours sonner le glas. Même quand rien ne laisse présager une dégradation de la situation, ces personnes anxieuses sont convaincues que leur bonheur sera de courte durée.
Tourmentées, elles se sentent incapables de maitriser les situations qui se présentent. Ainsi, elles peuvent finir par s’isoler, se cacher, fuir par peur de l’échec. Parfois, la personne touchée par l’anxiété tente de contrecarrer à sa peur du lendemain en adoptant un comportement hyperactif. Elle se lance alors dans une fuite en avant pour essayer tant bien que mal de contrôler ce que l’avenir lui réserve en intellectualisant et en anticipant tout à l’extrême.
Les manifestations physiques
Les manifestations physiques sont nombreuses : insomnies, réveils nocturnes, courbatures, raideurs, accélération du pouls, tremblements, vertiges, frissons, migraines, maux de ventre, emballement de la fréquence respiratoire, hyperventilation, impression d’étouffer, boule à l’estomac ou à la gorge. En cas de forte anxiété, une crise de spasmophilie peut survenir. Elle se distingue par des symptômes singuliers qui ne laissent pas de place au doute : tressaillements des paupières et des muscles faciaux, sensation de vertiges et évanouissements, engourdissements, perte de la sensibilité dans les mains, doigts rigides ou paralysés.
Traitements et solutions contre l’anxiété
Traitement par la prise en charge psychologique
Une prise en charge psychologique passant par l’écoute, la parole permet au patient de se libérer de ses carcans. C’est en quelque sorte un catharsis qui couplé à un traitement médicamenteux offrira des résultats à condition d’être volontaire, assidu et de ne pas y aller contre son gré. Le traitement de l’anxiété ne peut pas être vu par le seul prisme de l’administration de médicaments ou de compléments. En effet, le suivi thérapeutique est un soutien supplémentaire pour aider le patient à redessiner de nouveaux schémas de pensées à et à finir avec ses vieux démons. Comme n’importe quel apprentissage, il est toujours plus facile d’être guidé, aiguillé que de jouer les autodidactes. Le fait de se confier pose les premiers jalons de la guérison : l’acceptation de l’anxiété.
Parfois ce traitement par l’accompagnement (psychologue, sophrologue …) constitue une préalable pour ceux qui rechignent à suivre un traitement médicamenteux. La thérapie cognitive et comportementale est celle qui a fait l’objet du plus grand nombre d’études dans le traitement des troubles anxieux, surtout dans le cas de la phobie sociale, le trouble panique et les TOC. En se basant sur les facteurs qui déclenchent l’anxiété et en armant le patient d’outils pour reprendre le dessus, ce type de thérapie peut aider le patient. On estime que 12 à 25 séances sont nécessaires. Selon la HAS, les thérapies cognitives et comportementales seraient aussi efficaces que les traitements médicamenteux.
Quelques exercices mis en place dans le traitement de l’anxiété par TTC
L’exposition est un exercice fréquemment utilisé dans le traitement de l’anxiété. La fuite est un pansement sur une jambe de bois, si l’évitement nous soulage, il ne constitue qu’une solution provisoire. En effet, dès lors que nous serons face à l’objet de nos angoisses, nous ne parviendrons pas à canaliser notre anxiété. Lors de de situations redoutées, la réponse anxieuse montera en flèche avant d’atteindre un plateau et finira par retomber. En répétant les expositions, le seuil de ce plateau va redescendre pour devenir de plus en plus tolérable. L’exposition régulière et graduelle (du stress le plus léger vers les plus intenses) à des situations anxiogènes va donc créer un effet d’acclimatation.
Dans le traitement de l’anxiété, le thérapeute aide le patient à reprendre ‘à froid’ des contextes anxiogènes. Via la discussion, l’écriture, il va prendre de la hauteur et prendre conscience de ses distorsions cognitives et chercher d’autres pensées alternatives. Des exercices dissèqueront les biais cognitifs afin de s’interroger les généralités absurdes, les fausses croyances et idées limitantes qui poussent la personne à angoisser.
D’autres thérapies comme la méditation de pleine conscience, ont également prouvé leur efficacité lors d’études cliniques. Ce traitement se définit comme une méthode de relaxation associant postures de yoga, exercices de respiration, méditation et balayage corporel. Elle consiste à porter son attention sur le moment présent, et à se focaliser uniquement sur ses sensations corporelles.
Traiter l’anxiété : la solution des médicaments
Si votre anxiété vous pèse et que vous estimez que les symptômes sont trop violents pour vous contenter d’un traitement par psychothérapie : un traitement médicamenteux peut s’imposer. Certains médicaments sont réputés et conseillés pour leur efficacité contre l’anxiété, notamment les médicaments appartenant à la famille des anxiolytiques (benzodiazépines, buspirone, prégabaline) appréciés pour leur rapidité d’action. A noter que certains antidépresseurs peuvent également être prescrits en cas d’anxiété généralisée. Il s’agit des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN).
Ces traitements médicamenteux sont à prendre avec la plus grande vigilance et rigueur. En effet, ces médicaments ne sont pas anodins et peuvent provoquer une aggravation de l’anxiété lors des 1er jours du traitement. Un suivi médical régulier est donc primordial. En raison d’un risque accru de dépendance, la prescription des benzodiazépines doit être temporaire (dans l’idéal pas plus de 3 semaines). Le début et l’interruption du traitement doivent être supervisés par un professionnel de santé.
Le traitement avec les compléments alimentaires
Le traitement de l’anxiété peut être envisagé par l’intermédiaire des compléments alimentaires. Il s’agit d’une alternative naturelle pour traiter vos angoisses sans recourir à l’usage de médicaments qui peuvent rebuter en raison des potentiels effets secondaires et de leur aspect addictif. Initier une cure de compléments alimentaires peut être une initiative, une démarche entreprise dans le cadre d’une prise en charge psychologique. Les compléments alimentaires viennent alors en renfort de la thérapie.
Le Safran pour traiter l’anxiété
Une étude (1) a déterminé les conséquences d’une supplémentation en safran. 60 personnes souffrant d’anxiété ont reçu, durant 12 semaines, aléatoirement, quotidiennement une capsule de safran ou un placebo. Pour évaluer l’évolution de cette cure, des formulaires pour graduer son niveau d’anxiété ont été administrés à chacun avant l’étude, après 6 semaines, puis à la fin. Les capsules contenant du safran ont eu un impact positif sur les scores des questionnaires en comparaison au placebo.
Dans une autre étude (2), la prise journalière de 28 mg d’un extrait de safran pendant 1 mois a entrainé une baisse significative de l’anxiété. Le safran permettrait de rétablir l’équilibre redox (processus chimique de régulation du stress oxydant) dans les tissus du cerveau afin de réguler l’inflammation. Le safranal agit sur le stress oxydant au niveau des neurones. Il favorise l’inhibition de la recapture, de la modulation de médiateurs neurochimiques comme la sérotonine et la dopamine. La présence prolongée de ces neurotransmetteurs dans les fentes synaptiques renforcerait les effets sur l’humeur, l’anxiété et l’attention. (3)
Lavilab a intégré dans son complément alimentaire Sérénité Ultra, l’extrait de Safran qui a fait l’objets d’études cliniques sur l’anxiété. Ce complément véritable solution naturelle pour traiter l’anxiété vous épargnera les symptômes inhérents à ce trouble (moins de colère ressentie, une amélioration de la qualité du sommeil, et une humeur plus positive). Ces petits sticks de poudre à dissoudre directement dans la bouche vous apporteront calme et réconfort. Cette solution naturelle s’adressent aux personnes (enfants & adultes) qui ont tendance à angoisser et se sentent anxieuses de manière continue.
No Stress Flash : une solution naturelle pour calmer les crises d’angoisses, les pics d’anxiété
Lavilab a développé un complément sur mesure pour les personnes qui dans des situations précises ou à des moments précis sont en proie à des crises d’anxiété. Il est d’ailleurs indiqué pour ces évènements : examen, mouvement de foule, déplacement, réunion, angoisse matinale. Ce traitement naturel contient un extrait d’asperge qui induit l’activation d’une protéine intervenant dans le fonctionnement cellulaire de réponse au stress: la Heat Shock Protein 70. Cette protéine active une enzyme qui participe à la synthèse du GABA. La régulation de la production de GABA favorise la relaxation, calme et l’anxiété et améliore la qualité du sommeil. L’extrait d’asperge peut limiter la dégradation des capacités cognitives induites par l’anxiété, les angoisses.
Ce complément alimentaire contient également du Lactium dont l’action fait effet sur la modulation des récepteurs au GABA dans le cerveau. Ce neurotransmetteur empêche l’emballement de l’activité neuronale qui est fréquent en cas de pic de stress. Le Lactium accroît, l’activité de l’acide gamma-aminobutyrique qui inhibe l’anxiété par ses bienfaits relaxants. A l’inverse des benzodiazépines, cet actif n’a aucun effet addictif.
Complément à base de magnésium dans le traitement de l’anxiété
Un traitement à base de magnésium peut être recommandé pour calmer le système nerveux, la fatigue, l’anxiété. Le magnésium est un minéral vivement conseillé lors des épisodes stressants. En cas d’anxiété, la fuite du magnésium via les urines est accrue. Cette déperdition importante intensifie la nervosité et l’irritabilité. Le complément alimentaire réajustera alors le dosage recommandé en afin de réguler votre état nerveux et de limiter les angoisses. En général pour se prémunir contre le risque de carence, il est essentiel d’adopter une alimentation riche en magnésium. Toutefois, le cout de la vie et les préférences alimentaires permettent rarement de couvrir les besoins journaliers. Les compléments alimentaires constituent alors un traitement idéal pour pallier une alimentation inadaptée. Une revue de 2017 ayant examiné 18 études a confirmé que le magnésium diminuait l’anxiété. Ces études portaient sur l’anxiété légère, pendant le syndrome prémenstruel, post-partum et généralisée.
Nous vous recommandons le complément alimentaire Magnésium Ultra. Ce complément vous assurera une cure d’une durée de 2 mois et demi. Qu’est ce que ce complément a de plus que les autres ? Le complément du laboratoire Lavilab tire son épingle du jeu par sa formulation unique. Il combine 2 sels de magnésium de haute qualité : le citrate (présent dans les fruits et légumes) et HyproriMag d’origine marine (dernière innovation sur le marché). Cette solution anti stress et fatigue offre une haute concentration, une teneur relativement élevée et une bonne capacité d’absorption réduisant les risques de perte de magnésium.
Le traitement passe par la confrontation aux situations anxiogènes
Les stratégies d’évitement des situations anxiogènes, vous empêchent de travailler votre résistance, en vous exposant vous améliorerez votre résistance aux stimuli anxiogènes et gagnerez en aplomb face à ce que vous appréhendez. Cette habitude vous aidera à vous familiariser à ces stimuli et à mieux contrôler vos émotions. De plus, vous serez en mesure de conscientiser les processus automatiques par lesquels vous combinez systématiquement entre elles des pensées, croyances qui ont tendance à vous faire perdre vos moyens.
Réaliser des techniques de respiration pour traiter l’anxiété
Quand vous sentez que votre anxiété est sur le point de vous submerger, n’hésitez pas à travailler votre respiration. Quand nos angoisses prennent le dessus, notre respiration est superficielle et saccadée. Vous pouvez traiter votre anxiété en faisant appel à votre respiration consciente. Les exercices de respiration favoriseront le retour au calme cas de crise de panique. Plusieurs techniques pourront vous soulager comme la respiration abdominale. La respiration abdominale mobilise le diaphragme plutôt que par le thorax afin de laisser passer un volume plus important d’oxygène à travers les poumons. Pour mettre en pratique cette solution, asseyez vous et disposez votre main sur votre poitrine et l’autre sur votre abdomen. Inspirez profondément par le nez en sollicitant l’abdomen, le ventre doit se gonfler et se dégonfler. Retenez votre souffle durant 5 secondes avant d’expirer.
La seconde méthode que vous pouvez tester est la respiration de la lune. Cette solution permet de calmer l’anxiété au moment du coucher afin de trouver plus facilement l’endormissement. Pour s’exercer à la respiration de la lune, allongez vous, puis placez avec l’un de vos pouce sur votre narine droite afin de la boucher pour inspirer lentement par la narine gauche, puis, pour expirer. Répétez l’exercice en changeant de narine.
Les causes de l’anxiété
- Stress tenace assorti d’un épuisement physique ou psychique (stress chronique professionnel ou charge mentale).
- Un aléa de la vie, un coup dur à encaisser et traumatisant comme une maladie ou un décès.
- Un contexte professionnel sous haute tension.
- Un nouveau tournant dans votre vie (déménagement un divorce, séparation).
- Des bouleversements hormonaux.
- Une expérience négative.
- Des troubles psychiques comme la dépression ou la schizophrénie.
La piste génétique
Certains gênes seraient impliqués dans l’apparition du terrain anxieux. Ils ne sont pas prépondérants dans sa survenue. Néanmoins leur inactivation accroit la sensibilité à l’anxiété. On parlera alors de prédisposition à l’anxiété. D’ailleurs on dénombre au sein des familles plusieurs membres touchés par ce trouble. Toutefois, ce facteur est à nuancer car l’anxiété n’est pas étrangère à l’éducation, aux facteurs environnementaux. En effet, en grandissant au sein d’un foyer présentant des antécédents de troubles anxieux, cette anxiété peut se transmettre aux enfants. Un parent de nature soucieuse va inconsciemment communiquer des informations négatives et lui inculquera ses modèles de pensées.
Un déséquilibre chimique
L’imagerie cérébrale nous fait profiter de progrès majeurs sur la neurobiologie de l’anxiété. Le cortex insulaire et l’amygdale sont des aires intensément stimulées quand des situations angoissantes se présentent. D’ailleurs, l’amygdale conserve gravées en sa mémoire nos peurs les plus profondes. Toutefois, les rouages coupables du déséquilibre entre anxiété normale et pathologique ne sont pas encore révélés au grand jour. Cependant une intensification du circuit neuronal semble une hypothèse plausible. Un déséquilibre chimique peut accélérer la manifestation de l’anxiété. Certains neurotransmetteurs sont mis en cause (le GABA, la sérotonine et la noradrénaline). Certains traitements, certains actifs que l’on trouve notamment dans les compléments alimentaires ajustent les concentrations de ces messagers. C’est le cas entre autres des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (safran) ou encore les benzodiazépines.
Les expériences traumatiques
Evoluer dans un environnement non sécurisant, fréquenter des personnes toxiques crée de l’anxiété. Cette dernière fera alors office de mécanisme de défense et ne s’estompera pas à l’âge adulte, pire elle pourra être amplifiée. Des expériences impactantes sur le plan émotionnel favorisent donc l’apparition de l’anxiété. Un traumatisme, un épisode stressant peut emprisonner une personne dans les toiles de l’anxiété. S’être frotté aux dangers, à des sensations fortes peut provoquer un stress anticipatoire. Comme le réflexe de Pavlov, l’individu va emprunter des raccourcis et associer une situation à un risque, à un souvenir négatif.
Les stratégies d’évitement
Les stratagèmes déployés pour échapper à ses angoisses accentuent l’anxiété. L’anxiété peut être exempte de symptômes mais s’accompagner du déploiement d’une action répétitive visant à apaiser provisoirement l’anxiété. On parle alors de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Ce rituel mis en place pour atténuer l’anxiété devient obsessionnel et entrave la vie sociale et professionnelle. Tout comme la fuite qui représente une solution de facilité. Elle ne permet toutefois pas de s’attaquer au nœud du problème et de traiter l’anxiété.
(1) J Complement Integr Med ; 2016 Jun 1;13(2):195-9. ; doi: 10.1515/jcim-2015-0043.
(2) Wolgang M et al., Effect of saffron supplementation on symptoms of depression and anxiety. a systematic review and meta-analysis. Nutrition Review 2019, 0(0) : 1-15.
(3) Basti, A. A., Ghoreishi, S., Noorbala, A., Akhondzadeh, S. & Rezazadeh, S. Petal and Stigma of Crocus sativus L. in the Treatment of Depression: A Pilot Double – blind Randomized Trial. 8 (2008).